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Blason de la ville d'Orléans

Histoire d'Orléans, pas à pas

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A Orléans, Cette année là :

1824


  • Le Campo Santo : Initialement cloître, célèbre pour ses arcades, il sera longtemps le cimetière d'Orléans. Pour des raisons de manque de place et de salubrité, il est détruit et désaffecté en 1796. En 1824, on construit alors la Halle au blé (Halle Saint-Louis). On y vend du grain, des arbres, des légumes secs puis de l'osier et de la vigne.


  • Le Palais de justice : Le palais de justice a été construit sur l'ancien couvent des Pères de l'Oratoire et sur l'ancien couvent des Ursulines. En 1791, les Ursulines quittèrent le couvent et la Convention y installa la Haute Cour Nationale et la prison de la ville, prison qui sera déplacée rue Verte (rue Emile Zola) et démolie en 2019. La première pierre du Palais de Justice est posée le 14 novembre 1821 et l'inauguration se fera le 3 novembre 1824 rue de la Bretonnerie.


  • Le Bon-Pasteur. En septembre 1703, le cardinal de Coislin, évêque d'Orléans, obtint du roi l’autorisation d'établir la communauté du Bon-Pasteur, destinée à accueillir les pauvres filles repenties. Cet asile (A l'angle de la rue de la Bretonnerie et la rue des Récolletssubsista jusqu'à la Révolution. Il se réfugia sous l'Empire, au sud de la cathédrale et en 1824, au n° 14 de la rue Sainte-Anne. En 1807, la ville d'Orléans y installa la bibliothèque municipale, ainsi que les écoles gratuites de dessin et d'architecture. En 1914, la bibliothèque fut transférée rue Dupanloup puis les locaux et la chapelle furent démolis pour faire place au bâtiment de l'Etat-Major du 5ème corps d'armée (surnommé à l'époque le fromage blanc).


  • Porte Bourgogne : Cette porte de la 1ère enceinte de la ville était flanquée de deux tours reliées entre elles par un portail. Au-dessus de ce portail, se dressait une petite tourelle dans laquelle se trouvait une niche, une crèche, avec une statue de Saint-Aignan ou de la Vierge. Les armes du duché d’Orléans apparaissaient peintes et sculptées sur la partie inférieure de la tourelle. Les tours seront restaurées au 15ème siècle puis, l’une des deux tours sera abattue en 1824 et l’autre partiellement brûlée en 1829. Une plaque rappelle l’existence de ces tours au 127, rue de Bourgogne.


  • Grand scandale : 10 mars 1824.  Pendant un sermon que l'abbé Guyon prononçait dans la cathédrale Sainte-Croix, plusieurs jeunes gens, qui s'étaient introduits dans le temple, profitant d'un moment favorable, répandirent, dans un endroit peu éclairé, vers la porte principale du côté du cloître, au couchant, une drogue infecte appelée assa-fœtida et dont la puanteur fut telle dans toutes les parties de l'édifice, que le prédicateur, ses confrères et tous les assistants en furent très fortement incommodés. Cette profanation, qui occasionna un grand scandale et une rumeur générale, obligea la police d'Orléans à placer dans les églises où il y eut d'autres réunions, des commissaires de police, des gendarmes, des soldés ou des surveillants.

Cette année là, en d'autres lieux :

Le roi Louis XVIII meurt à Paris. Les frégates Thétis et Espérance de H. de Bougainville appareillent pour remonter sur Manille. Lepère pose la 1e pierre de l'église St-Vincent-de-Paul à Paris, en présence du préfet Chabrol et de l'archevêque de Quélen.

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