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Les Puces
Quai Cypierre à Orléans
Le marché aux puces d'Orléans (Appelé "Le Guenaire")
Du milieu de 19ème siècle au milieu du 20ème siècle, de nombreux marchés à ciel ouvert se développent quai Cypierre. On y propose toutes sortes de marchandises : Vieux vêtements, vieux objets, ferrailles, outils... On pourrait les comparer à nos vides greniers d'aujourd'hui, chacun cherchant à gagner quelques sous.
Mais la faune qui y évolue et les objets parfois aux origines douteuses inquiètent la municipalité. Le marché aux puces sera déplacé en divers endroits de la ville sans succès (Tour Saint-Paul, rue Sainte Catherine). Finalement, il trouvera sa place définitive en 1977 sur le mail du boulevard Alexandre-Martin.
Le Quai Cypierre : Le quai se trouve sur l'emplacement des fortifications de la 2ème enceinte de la ville. C'est Jean-François-Claude Perrin de Cypierre, intendant de la généralité d'Orléans, qui fit élargir ce quai. Dès 1771, la ville commença la construction des façades à partir de l'angle de la rue Royale. Mais cette réalisation sera reprise en mains en 1791 par le riche et célèbre architecte Orléanais : Benoît Lebrun.
Sur le Quai se tenait autrefois le marché aux Puces. L'ancien hôtel des Arcades, qui n'existe plus, est l'un des lieux cités par Ian Fleming dans son roman Goldfinger (James Bond 007).