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L'affaire René Verger

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1990

Evènements à Orléans

1990, l'affaire René Verger

Le 9 mars 1990, la paisible rue Alfred Cornu à Orléans sera secouée par deux explosions dignes d’un film. La première déflagration enflamme un véhicule Talbot, la seconde le projette à une dizaine de mètres sur la chaussée. A l’intérieur du véhicule, on retrouve le corps de Denis Fabre, un homme de 43 ans sans histoire et sans antécédents.

Rapidement, les enquêteurs Orléanais déterminent l’origine de l’explosion : Un engin explosif artisanal à base de poudre noire et actionné par un discret fil de pêche ! Tout aussi rapidement, la police interpelle René Verger, ex-mari de la compagne de la victime. L’homme nie en bloc, mais une perquisition à son domicile permet de retrouver les éléments ayant été utilisé pour confectionner l’engin explosif.


Originaire de Férolles dans le Loiret, René Verger, après de nombreux déboires professionnels et une faillite, achète en 1974 à Chécy un terrain afin d’y construire maison et nouveaux locaux professionnels. Malgré un refus du permis de construire de son sous-sol (Zone inondable), il entame les travaux et s’installe dans ce dernier. Il ne manque pas de poser divers panneaux de revendications sur son terrain et, plus incroyable, il parcourt les rues d’Orléans au volant de sa R5 équipée d’un système de haut-parleurs lui permettant de haranguer la population en critiquant la justice. Résultat : Un séjour en hôpital psychiatrique à Daumézon. Entre temps, sa femme le quitte avec bagages et enfants pour s’installer à Saint-Jean-de-Braye et fuir ce mari violent.


Puis, l’homme affichera un comportement marginal et antisocial qui lui vaudra alors un séjour en prison. En 1989, il découvre que sa femme, dont il n’est pas divorcé, entretient une relation avec Denis Fabre. Il abandonne son combat pour sa maison et se consacre à sa vengeance à venir qui se concrétisera ce 9 mars 1990.

Eclairage

René Verger sera condamné à 20 ans de réclusion malgré sa persistance à clamer son innocence. Alors âgé de 69 ans, il meurt en 2008 sans jamais avoir avoué son crime.

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