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Evénements, Fêtes et foires.

fêtes à Orléans
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La question qui tue

les commerces d'Orléans

Année(s) : 

1697

Evènements à Orléans

Avouer ou souffrir, il faut choisir

L’estrapade

Dès 1697, à Orléans, on avait supprimé l’estrapade, une méthode très sophistiquée pour obtenir des aveux. On attachait les mains de l’individu dans son dos à l’aide d’une clef de fer, puis, à l’aide d’une corde et d’une poulie, on l’élevait largement au-dessus du sol après lui avoir fixé un poids d’une centaine de kilos au pieds droit. Une fois à la bonne hauteur, selon la variante, on le secouait ou on le laissait retomber sans atteindre le sol. Le résultat était toujours une dislocation des épaules ou un arrachement des bras.

Mais la torture la plus appréciée des Orléanais sera certainement « Les Brodequins ». 

Les Brodequins

L'accusé était assis sur un fauteuil massif. Deux planches étroites et solides étaient alors fermement attachées de part et d'autre de chaque jambe et une corde solide liait étroitement les quatre planches entre elles. Des coins étaient ensuite enfoncés à coups de marteau entre les deux planches centrales, ce qui, en resserrant les planches autour des jambes de l'accusé, leur imprimait une force cruelle jusqu’à l’éclatement des os.

Le nombre de coins variait : quatre pour la question ordinaire, huit pour la question extraordinaire.

Eclairage

Dans le top 3 des bourreaux, les « Brodequins » seront utilisés jusqu’en 1780 et leur utilisation inscrite dans le système judiciaire du Moyen-Âge à l’Ancien Régime.

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