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Le Cotignac
Le Cotignac
Le Cotignac est une gelée épaissie faite avec des coings. L'un des plus réputés est, en France, le Cotignac d'Orléans.
Il se peut que le Cotignac tire son nom de la commune française de Cotignac (Var). C’est à Cotignac, au 14ème siècle, qu’un apothicaire prépare ce compromis entre pâte de fruits et gelée que le médecin grec Claude Galien mentionne déjà vers l’an 200. Comme celle des Grecs, sa recette mélange des coings, du miel et des épices.
Puis l’apothicaire viendra s’installer dans la région d’Orléans avec son remède en poche, où il en perfectionna la recette, il en aurait fait l'une des spécialités culinaires les plus anciennes de la ville.
Les puristes insistent sur la nécessité de mélanger plusieurs variétés de coings, de gros jaunes, qui apportent leur parfum, et des plus petits, riches en pectine. On cuit ces fruits dans de l’eau bouillante avant de les passer au tamis très fin. Ainsi la gelée sucrée à 75 % du jus obtenu, cuite à la nappe, est-elle bien concentrée.
La couleur spécifique est obtenue par du rouge de cochenille au lieu du vin rouge qui en a longtemps renforcé la couleur rubis.
Le Cotignac marque sa différence par son emballage : il est coulé à chaud dans des petites boîtes rondes et plates en bois, de divers diamètres, décorées à l’effigie de Jeanne d’Arc. Quand elles sont petites, on les appelle des « friponnes ». On utilise du bois d’épicéa, moins coûteux que le sapin sélectionné à l’origine.
Au début du 19ème siècle, la rue du Cotignac était la rue Bannier, avec :
Auvray (5-7, rue Bannier)
Durand (49, rue Bannier)
André Desforges (65, rue Bannier)
Le Cotignac est cité dans Gargantua, deuxième roman de François Rabelais écrit en 1534. : Si on prend du Cotignac à l'orée d'un repas, disait-il, il corrobore l'estomac, aide à la digestion et garanti la tête des fumées qui montent au cerveau après le boire.