Gens d'ici et d'ailleurs
Gens d'ici et d'ailleurs
Nos fleurons
Nos fleurons
Trouver
un médecin généraliste :
Gens d'ici (Page 2)
vers page 1
Gens d'ici (Page 2)
vers page 1
Accès rapide aux cartes et infos Orléans Pratique
Accès rapide aux cartes et infos Orléans Pratique
Liens rapides ...
Orléans en guerre.
Les gens d'Orléans - Evènements - Lieux - Commerces - Industries - Les Maires - Les guerres - Histoire - Communautés religieuses
1870 - La Guerre
La Guerre de 1870 à Orléans
Le 19 juillet 1870, l’Empire français déclare la guerre au royaume de Prusse. Les troupes françaises sont néanmoins mal préparées et moins nombreuses. Après la défaite de Sedan le 2 septembre 1870 et l’encerclement de Paris le 18 septembre, les prussiens arrivent dans le Loiret par Malesherbes et Pithiviers et marchent en direction d’Orléans. Orléans est envahie et reste sous l’emprise prussienne jusqu’au 9 novembre. L’Armée de la Loire remporte alors la victoire à Coulmiers, contraignant les prussiens à évacuer Orléans. Plusieurs combats et escarmouches auront lieu dans la ville.
Quelques affrontements :
11 octobre 1870 - la Bataille des Aydes à Orléans
En 1870, le 5ème bataillon de Légion Etrangère, environ 1250 hommes est commandé par Victor Arago. Le 30 septembre, le bataillon quitte Tour pour Orléans et les 10 et le 11 octobre 1870, le 5e Bataillon participe à la défense d’Orléans contre les Prussiens. Les ennemis, sous les ordres du général "Von der Tann", se rejoignent derrière les Français et débouchent dans la rue prolongeant le faubourg Bannier. Le 11 octobre, le combat de rue s’engage vers 2 heures du matin et dure toute la journée et tous les hommes, soldats et officiers font preuve d'un courage exceptionnel. À 17 heures, le commandant Arago est tué. Le 5ème Bataillon a laissé dans cette bataille 300 morts, 300 blessés, deux à trois cents seront faits prisonniers. Des 25 officiers, 6 ont été tués, 7 blessés et 6 emprisonnés.
11 octobre 1870 – Saint-Jean de la Ruelle
Le 11 Octobre 1970, face aux Prussiens, plus nombreux et mieux armés, les soldats Français se replient derrière la ligne de chemin de fer à Saint-Jean-de-la-Ruelle. Un soldat Alsacien, le chasseur Louis Rossat reste en poste (secteur des Groues) pour protéger la fuite de ses compagnons d'armes le 11 octobre 1870. Il meurt en héros.
D'autre part, un soldat Prussien, vexé d'avoir perdu un duel au sabre avec un soldat Français (Jean-Baptiste Jarlet), le fusille et l’abat à bout portant. C'est de cet événement que tire son nom le « Pont des assassins », qui enjambe la rue du Onze-Octobre.
11 Octobre 1870 – Rue de la Bourie-Blanche à Orléans
Le 11 octobre 1870, dans cette rue, le capitaine de Morancy, accompagné de ses hommes descendit l'ancien bois des Acacias pour se poster à l'angle des rues Bourie-Blanche et Bourie-Rouge. Objectif : Stopper les Bavarois qui par le faubourg Bannier tentaient de rentrer en ville. Après une lutte héroïque, le capitaine et ses hommes se replient.
4 décembre 1870 – La Bataille de Bel air à Orléans
En 1870, les Prussiens, après les combats de Loigny, Chevilly et Chilleurs, se dirigèrent vers Orléans pour s'en emparer. Sur le mont, on installa de nombreuses pièces d'artillerie de marine sous les ordres du Capitaine de vaisseau Ribourt. Toute la journée du 4 décembre 1870, les troupes de marine vont tenir tête à l'envahisseur emmené par Frédéric Charles de Prusse. En vain, les soldats Français durent battre retraite dès le soir.
Les Prussiens installent leurs canons place du Martroi, pillent les commerces alentour et dégradent la statue de Jeanne d'Arc.
L'église Notre-Dame-de-Recouvrance, deviendra, entre autres, entrepôt à farine et prison pendant la guerre de 1870 ainsi que les églises Saint-Laurent, Saint-Euverte et la cathédrale.