Les rues d'Orléans d'antan.

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Rue de la Poterne

Ancien(s) nom(s) (Toutes sources confondues)

Situation (la notion "d'enceinte" est géographique pour les rues nouvelles)

Rue de l'Epée-d-Ecosse. Rue de l'Homme-Rouge. Rue de la Roche-aux-Juifs.

1ère enceinte - Centre ville.

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Rue de la Poterne à Orléans

Vieille rue, la rue de la Poterne était autrefois un axe important de la vieille ville. Elle se terminait sur les bords de Loire à la "Poterne Chesneau", porte fortifiée de la ville. C'est cette porte qui donnera le nom à cette rue.

La porte Chesneau, défendant la Loire et la ville sera l'un des hauts lieux défensifs pendant le siège de 1428. Les Anglais y envoyèrent leurs premiers boulets de canon.

Au bas de la rue de la Poterne, les quais du même nom, pouvaient accueillir les mariniers et leurs bateaux chargés d'épices, poteries, charbon, blé et autres grains.

Les marchandises y arrivent en masse, d’Italie et de toutes les régions. Autrefois cantonné au transport de sel en provenance de Nantes, l’activité va se multiplier à partir du 13ème siècle et s’orienter vers le poisson, la laine Espagnole, le cuivre et le plomb.

L’apogée commerciale se fera au 17ème avec la liaison avec les Antilles. Grâce au sucre et ses nombreuses raffineries, Orléans devient une référence nationale. Fin du 18ème, Orléans avec ses 40 000 habitants est la 2ème ville Ligérienne après Nantes et laissant Tours loin derrière avec ses petits 20 000 habitants. Mais son activité a décliné rapidement dès le milieu du 19ème siècle, avec la concurrence de la route et surtout du chemin de fer. L+e transport fluvial s'éteindra dans le courant du 20ème siècle.

Les "Petites Sœurs des Pauvres" arrivent à Orléans en 1855 rue de la Poterne, puis s'installent en 1870 rue Bellébat sous le nom de : Ma Maison. Une maison remarquable est classée aux monuments historiques au 28, rue de la Poterne.